BAL DE FIN DES COURS DE SHIINU (post de groupe)

Ils avaient passé la journée à préparer le hall pour qu'il puisse être capable d'accueillir le bal. La première chose dont ils s'étaient occupés étaient de bloquer l'accès à l'étage. Le haut des escaliers avait été condamné par des briques et caché par de longs rideaux en velours rouge. Le rouge était d'ailleurs la couleur principale, accordé avec une couleur dorée. D'un côté, il y avait des buffets avec des amuses-gueules, de l'autre un petit bar avec quelques tables. Au milieu, une scène avait été dressée, pile entre les deux escaliers. Ils avaient d'ailleurs profité de l'espace sous l'escalier. On pouvait voir un piano installé d'un côté, avec une musicienne prête à en jouer à l'arrivée des invités, et de l'autre des tables de mixage avec leur propriétaire à l'affut. Aux quatre coins de la pièce étaient installés des généraux-en-chef, reconnaissable à leur épaulette dorée, qui surveilleraient l'assemblée et éviter tous les débordements.

A 20h00 pile, le maître de cérémonie ouvrit les portes du hall par où les invités arrivaient. La salle fut vite remplie. Toutes les filles semblaient avoir sorti leur plus belle robe et elles lançaient des regards meurtriers chaque fois qu'elles trouvaient une fille mieux habillée qu'elles. On aurait dit une compétition. La pianiste commença à jouer car il avait été décidé que la pianiste couvrirait la musique jusqu'à minuit, qui sera alors suivie par le DJ qui en profitait pour aller faire un petit tour au buffet.
Le concours de danse avait lieu à 20h30 pour être sûr que tous les participants soient là. La première demie-heure fut très calme, ponctuée par l'arrivée d'invités et des parfois des silences soudains dans la conversation.

A 20h15, la maître de cérémonie alla sur scène et prit la parole, c'était une fille assez grande, cheveux violets et de grands yeux verts, elle semblait très jeune. Sa robe était d'une magnifique couleur émeraude qui allait de paire avec ses yeux.

- « Bonjour à tous, merci d'être venus aujourd'hui. Je me nomme Arimi, je suis la majore de la promotion des dernières années et je représente tous les élèves ce soir. J'ai le plaisir de vous accueillir dans le hall de notre belle école. Je veux remercier le corps enseignant pour m'avoir donné le privilège de diriger cette soirée et invite les participants du concours de danse, qu'ils soient des participants ou des membres du jury, à se réunir près de la scène pour commencer. Merci de m'avoir écoutée. »

A peine avait-elle parlé qu'une masse de personnes se dirigeaient vers la scène pour avoir les meilleures places pour assister au concours. Certains avaient pris des chaises appartenant aux tables, d'autres s'asseyaient sur le sol, sans aucune pitié pour leurs robes et leurs costumes et enfin, la plus grande majorité, restait debout à attendre que le concours commence.

Arimi était toujours sur scène à attendre que les participants soient tous là et pour qu'on puisse commencer le concours. Déjà, une jeune fille rousse accompagnée d'un garçon avec des lunettes et un chapeau montait tant bien que mal sur la scène. Ils furent suivis par d'autres couples tous aussi bien habillés. Des chaises avaient été installés au fond pour que les participants puissent s'asseoir. Le jury, quant à lui, était installé sur les côtés, devant le piano car la musique était préenregistrée sur des CDs. Toute la salle attendait avec impatience le début du concours de danse.

[Dans ce premier post, vous parlerez de comment votre personnage va au bal et pour quelles raisons. Vous arrêterez votre rp au moment où il monte sur scène et va s'asseoir au fond.

Ordre de passage :
MJ
Yuu
Tanaranth
Maiya
Mika
Sasaki
Chase
Milie
Evangeline
Maël
Kyoya
Daphne
Haiko]

Lorsque je m'étais réveillé ce matin-là, ma coloration était en fin de vie, j'avais donc une chevelure brune parsemée de blond. En gros, pour faire un résumé de la répartition de la teinte sur l'ensemble du crâne ça faisait brun en haut et blond en bas, bien que certaines mèches aient échappé à ce théorème de la coloration. Moi qui avait l'intention de mettre une perruque et des lunettes, je pense que je peux mettre cette affreuse perruque de côté. Comment aurais-je pu choisir cette masse informe de cheveux roux ? Bon, elle était censée être assortie avec celle de Tana', mais c'est bon, on se passera de perruque pour moi.
Je m'étais levé vers midi, sachant que la soirée allait dure longtemps. D'après ce que j'ai entendu, elle durerait jusqu'à plus de 5 heures du matin. La première chose que je vis en me réveillant ce fut le visage complètement malade Yumi, Cela devait faire 3 ou 4 jours qu'elle avait chopé la varicelle (je me demande comment cela se fait qu'elle ne l'a pas attrapée avant). Enfin bref, je lui passai le bonjour alors qu'elle était déjà en train de se rendormir.
Me dirigeant vers la salle de bain et contemplant l'état de mes cheveux, j'appelai Tana pour qu'elle vienne se préparer chez moi, voulant éviter une catastrophe vestimentaire (elle pourrait même oublier de cacher ses marques d'Insane...).

- « Tan', c'est Yuu, viens chez moi avec la robe. »

Je me lavai rapidement puis sortis de la douche, enfilant rapidement un jean et un t-shirt de Green Day. Elle était déjà dans la cuisine en train de préparer des sandwiches au thon. Elle me salua et me demanda si j'en voulais, acceptant avec plaisir, elle croqua à pleines dents dans le sien. Je me demande parfois pourquoi elle mangeait, vu qu'elle n'en avait pas foncièrement besoin. Je veux dire, c'est un fantôme après tout, pourquoi manger ? Peut-être qu'elle ne voulait pas oublier le goût de la nourriture.. Sûrement pour cette raison, vu que je sais à quel point Tana veut être humaine.
Alors qu'elle avait fini son sandwich, elle me lança une serviette de bain en faisant un signe de tête vers mes cheveux trempés qui dégoulinaient sur mon haut. Elle partit en direction de la chambre de Yumi avec un sandwich, sûrement pour le lui donner. Tanaranth doit vraiment considérer mon appartement comme le sien, je ne sais pas si elle a réussi à en dégoter un du coup. De toute façon, je me ferai une joie de l'héberger à la place de l'autre boulet qui me sert de pseudo-copine. Il faudrait que je présente Haiko à Tana d'ailleurs, il devrait mieux la ficher en tant qu'amie avant de l'enfermer ou qu'il ne fasse une quelconque action contre elle. Elle revint un petit moment après.

- « Allez, commençons à répéter. »

Elle acquiesça et nous commençâmes à répéter la danse que l'on avait choisie pour le concours de danse. Nous ne participions pas vraiment pour gagner, en fait, on pensait en profiter pour foutre le bordel. Tanaranth enverrait un signal à Ren qui ferai passer le message à tous les Insanes dans la salle. C'était aussi pour rendre Haiko jaloux, je savais qu'il ne supporterait pas me voir danser avec Tanaranth, surtout du tango. Enfifn bref. Ma cavalière était très maladroite et n'arrivait pas très bien à mémoriser les pas de danse, mais de toute façon, ce n'était pas grave, je n'avais pas choisi de danser avec elle car elle était bonne danseuse, c'est juste parce que Tana' était ma meilleure amie! Et que personne d'autre n'aurait voulu danser avec elle d'ailleurs. Après quelques heures passées à répéter, il était temps de se préparer. Tanaranth prit une douche, bien qu'elle n'en avait pas besoin du tout et ressortit avec pour seul vêtement une serviette. Si j'étais hétéro, je pense que je me serais jetée sur elle, malgré les affreuses craquelures qu'elle avait sur la moitié du corps. Tanaranth était une des personnes les plus gentilles que je connaissais. Bon, je dois avouer qu'elle avait quelques petits problèmes mentaux mais après ce que nous avons vécu, c'est totalement compréhensible.

- « Va t'habiller, je vais te maquiller après. »

Quelques minutes plus tard, elle apparaissait avec sa robe blanche aux reflets roses, ses collants et ses gants blancs et ses superbes Manolo assorties à sa robe. Elle était super jolie et j'étais étonné qu'elle aie eut un si bon goût. Le seul hic, son visage. Ses marques d'Insanes avaient coulé sur ses joues et c'était assez moche.

- « Assis-toi, je cherche du démaquillant. »

Je le trouvai super vite et il ne me fallut pas plus de deux secondes pour démaquiller Tana'. Bon, j'avais du forcer un peu mais elle ne s'était pas plainte. C'était à mon tour de me préparer, Tana' était partie chercher les lunettes que j'avais oublié dans la cuisine et j'en profitai pour m'habiller. Mettant sa perruque, Tana' ressemblait à une toute autre personne. Il faut dire que je n'étais pas reconnaissable non plus avec mes lunettes et mon chapeau (et surtout mes cheveux de cette couleur bizarre.
A 19h30, on était prêts tous les deux. Je dis lassivement au revoir à Yumi et Tanaranth fit de même. Nous étions en route vers la pension. C'était bizarre de voir les hommes se retourner au passage de Tana' eux qui d'habitude se moquaient d'elle, la pauvre. Enfin, lorsque nous arrivions devant la pension, il y avait une foule monstre. A croire que toute l'île était venue pour le bal.
A 20h00, ils nous ouvrirent les portes, je n'avais jamais vu le hall aussi somptueux, ça avait du leur coûter cher. La première chose que je fis en entrant fut de chercher Haiko, en vain. Il ne pouvait quand même pas avoir disparu de la surface de la terre ? Et puis j'étais sûr qu'il viendrait en espérant me voir. Tanaranth m'avait trainé vers une table où elle s'était directement assise. Elle scrutait la pièce des yeux, comme si elle cherchait quelqu'un. Sûrement Ren ou un autre Insane.
Il y avait un grand silence entre nous deux et au final, nous étions tous les deux en train de chercher quelqu'un. Ce fut comme une libération lorsqu'une fille annonça que l'on pouvait commencer à aller s'installer sur scène.

- « Bonjour à tous, merci d'être venus aujourd'hui. Je me nomme Arimi, je suis la majore de la promotion des dernières années et je représente tous les élèves ce soir. J'ai le plaisir de vous accueillir dans le hall de notre belle école. Je veux remercier le corps enseignant pour m'avoir donné le privilège de diriger cette soirée et invite les participants du concours de danse, qu'ils soient des participants ou des membres du jury, à se réunir près de la scène pour commencer. Merci de m'avoir écoutée. »

Tanaranth et moi nous nous levâmes d'un coup et allâmes en direction de la scène. Nous étions les premiers à arriver sur scène, j'aidais Tana' à monter car elle avait du mal avec ses talons et sa robe. Nous nous asseyâmes sur une chaise au fond de la scène, pas super confortable mais c'était déjà ça. Même de la scène je ne trouvais pas Haiko. Tana', elle, avait apparemment trouvé la personne qu'elle recherchait car elle regardait à présent ses ongles. J'avais hâte de commencer pour ensuite rentrer chez moi. Il faut dire que j'étais un peu dégoûté qu'il n'y ait pas Haiko, bien que cela soit compréhensible : qu'est-ce qu'il viendrait faire ici ?

Tanaranth n'avait pas dormi cette nuit. Elle était restée debout toute la nuit à donner des informations à propos Mister Z, bien qu'elle ne savait pas autant de chose que ça. La question qui revenait le plus souvent était le nom des propriétaires des secrets qu'il avait déjà posté. Elle disait ne pas le savoir alors qu'elle le savait très bien. Mais en tant que victime, elle ne pouvait pas dire son propre nom, par honneur pour sa propre personne. Et dans sa logique, si elle n'avouait pas être "la première", elle ne pouvait pas balancer le nom des autres. C'était une question de morale, elle avait beau être folle, elle n'en demeurait pas moins humaine. Lorsque le soleil commença à se lever, et quand la masse de policiers arriva, Tanaranth n'eut plus aucune requête. Les gens fuyaient autant la lumière et la chance d'être reconnu que les forces de l'ordre. Le spectre décida donc d'aller faire un petit tour dans le centre commercial, espérant entendre quelques ragots juteux des concierges de service. La seule chose qu'elle obtint fut une altercation avec un policier hargneux qu'elle ne voyait que trop. Un petit blond qui sautait sur elle chaque fois qu'il la voyait. Il faut dire que Tanaranth était une occasion en or : reconnaissable facilement, échappé, rebelle... Elle devait valoir gros auprès des policiers. Elle avait réussi à s'enfuir au bout de quelques minutes de combat. A croire qu'il avait trouvé une autre proie, mais pas pour la même activité. Lorsque Tanaranth se retourna il était en train de draguer une lycéenne de Shiinu. C'était du joli venant d'un membre du gouvernement. Mais bon, le spectre ne s'en plaignait pas et continuer de courir, elle sauta par dessus la rambarde du balcon pour atterrir sur le carrelage du rez-de-chaussée du centre commercial, juste devant la porte d'entrée, bousculant quelques clients au passage. Il devait être aux alentours de midi lorsque son téléphone sonna. Elle se doutait que c'était Yuu et n'eut aucune surprise lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait raison. Après tout, presque personne n'avait son numéro. Il y avait juste Yuu et Ren, ainsi que quelques Insanes, à sa connaissance. A moins que Mister Z l'aie balancé sur son blog, il n'y avait aucune raison pour que quelqu'un d'autre le connaisse.

- « Tan', c'est Yuu, viens chez moi avec la robe. »

- « Okay boy! »

Elle passa chez elle, c'est-à-dire dans la maison qu'elle partageait avec presque toute la population Insane, dans une partie un peu recluse de la forêt. Le spectre prit la malette blanche qui était déposée juste à côté de l'entrée, tout en saluant les quelques personnes qui étaient en train de manger. En se pressant un peu, elle arriva en un petit quart d'heure chez Yuu. Entendant le son de la douche, elle salua Yumi qui n'était pas levé et se dirigea vers la cuisine. La jeune fille ouvrit le frigo et prit les restes de thon de la veille pour faire des sandwiches. Alors qu'elle s'apprétait à finir de les préparer, Yuu arriva dans la cuisine, les cheveux trempés et tellement mal séché que ses vêtements étaient tachés d'eau. Tanaranth le salua :

- « Un sandwich ? »

Elle fut heureuse de voir que Yuu accepta. Mangeant le sien à toute vitesse, elle alla chercher une serviette pour les cheveux du jeune homme, ça serait dommage qu'il tombe malade au début des vacances... Tanaranth la lui lança puis prit un sandwich et alla le donner à Yumi, pensant qu'elle aimerait bien en avoir un. Effectivement, le spectre avait raison, elle était affamée.
Lorsqu'elle revint dans la cuisine, Yuu avait fini de manger.

- « Allez, commençons à répéter. »

Tanaranth accepta car de toute façon, elle n'avait pas le choix. Elle savait qu'en participant, elle faisait plaisir à Yuu et c'est ce qui lui importait : qu'il soit fier d'elle. Ils dansaient du tango et Tanaranth n'arrivait pas à retenir tous les pas, c'était beaucoup trop dur pour elle de se concentrer correctement. Elle arrivait à tenir le rythme, mais c'est tout. En plus, ils devaient danser sans musique, comme Yumi était en train de se reposer et c'était d'autant plus difficile ainsi. Après des heures et des heures à répéter, Yuu décida qu'il était temps de se préparer. Le spectre prit une douche en frottant ses tatouages pour essayer de les faire partir puis sortit de la cabine pour aller se préparer.
Le jeune homme lui dit d'aller s'habiller. Tanaranth s'en alla donc dans le salon et ouvrit la malette qu'elle avait posée sur le canapé. A l'intérieur, elle avait mis sa robe, sa perruque et ses chaussures. Elle réussit à mettre la robe et les gants en moins de deux minutes mais mena une longue lutte contre les collants et les chaussures. En revenant de la salle de bain, Yuu la fit s'asseoir et enleva ses marques d'Insanes à l'aide de démaquillant. Il lui mit ensuite du mascara et du rouge à lèvres puis lui dit qu'il était temps qu'il se prépare à son tour.

- « Are you looking for your glasses ? They're in the kitchen, je te les ramène. »

Lorsqu'elle revint dans la salle de bain, Yuu était prêt. Tanaranth donna les lunettes à Yuu et, ayant également pris la perruque, elle batailla pour se la mettre sur le crâne (surtout pour que tous ses cheveux bleus restent en dessous). Après tout, ils avaient choisi une perruque rousse courte ce qui n'était pas très pratique. Après 5 minutes à avoir essayé de mettre la perruque, elle prit finalement un collant pour garder ses cheveux en place. Grâce au collant sauveur, elle réussit à la clouer sur son crâne.
Tanaranth ne sait plus vers quelle heure ils furent prêts mais ils partirent aussitôt. Arrivant devant la pension, le spectre fut impressioné de voir autant de monde réuni au même endroit. Ils attendirent longtemps avant qu'on n'ouvre les portes et dès qu'elles furent ouvertes, tout le monde se rua à l'intérieur comme un troupeau de bêtes sauvages. Tana' traina Yuu jusqu'à une table pour qu'elle puisse enfin s'asseoir, presque fatiguée d'être debout. Elle se mit à chercher Ren et ne mit pas longtemps à la trouver. La jeune fille était contre le mur à côté du buffet, entourée de deux autres Insanes. Elle en trouva pleins d'autres, dispersés dans la salle. C'était parfait. Tanaranth n'avait plus qu'à lever le bras pour qu'ils envoient tous des gaz lacrymogènes. Le spectre vérifia si elle avait bien ses deux masques dans son sac (un pour Yuu et un pour elle). Elle fut soulagée de voir qu'elle ne les avait pas oubliés.
Au bout d'un certain temps, une jeune fille monta sur scène, son visage rappelait quelque chose à Tanaranth.

- « Bonjour à tous, merci d'être venus aujourd'hui. Je me nomme Arimi, je suis la majore de la promotion des dernières années et je représente tous les élèves ce soir. J'ai le plaisir de vous accueillir dans le hall de notre belle école. Je veux remercier le corps enseignant pour m'avoir donné le privilège de diriger cette soirée et invite les participants du concours de danse, qu'ils soient des participants ou des membres du jury, à se réunir près de la scène pour commencer. Merci de m'avoir écoutée. »

Tanaranth bondit de sa chaise, de même que Yuu, et se rua vers la scène. Yuu l'aida à y monter et le spectre alla directement s'asseoir. Lorsqu'elle jeta un coup d'oeil à Yuu, il était en train de chercher quelqu'un. Tanaranth se demandait qui ça pouvait bien être.

Le tour de Maiya est sauté, tu pourras répondre après qui Sasaki, Maël, Kyoya, Daphne ou Haiko. :)

Ce matin là, je me réveille, pour une fois assez serein. Ces derniers temps, je n'ai pas dû faire grand chose. Mis à part donner quelques renseignements aux rebelles par-ci par là, participer à des interventions où les policiers ne sont pas fichu d'arrêter deux bandits seuls. Ce n'est qu'après avoir enfilé ma chemise et mon jean habituel que la réalité me retombe dessus. C'est aujourd'hui … c'est aujourd'hui le Bal de Fin d'année. Je m’effondre sur le matelas. Si je pouvais, je gémirais dans tous les sens, mais je ne peux pas. Cette interdiction me rend fou furieux et j'ai un mal de chien à me clamer. Après tout, ce n'est qu'une danse … et ce n'est pas de ma faute si mon Général a absolument tenue à se que se soit moi son cavalier ( ce qui était une parfaite mauvaise idée … ). J'ai beau m'être énervé, elle a conclue la conversation en criant « C'EST UN ORDRE ». Là, j'ai eu droit aux regards noirs des policiers, mais ils n'ont rien dit, nan, que des pauvres froussards qui ne peuvent pas en placer une et qui sont réduit au silence. C'est bizarre hein ? Eux ils peuvent parler en toute liberté … mais ils ne le font pas, alors que moi, je suis cloué au silence éternel … et pourtant, je serais bien de seul à m'opposer là où ces trouillards se sont tu. De toute façon, là est le problème, ils VEULENT que je me taise.

Je reste un moment assis sur mon lit, je réfléchis. Je peux la tuer ou du moins, la blesser pour qu'elle ne puisse pas danser ce soir. Non, se serrait un peu trop voyant et les doutes seraient directement focalisés sur moi... je n'ai plus qu'à me plier aux ordres et à faire cette satanée danse. Je ne sais même pas danser. Mais il y a quelque jour elle m'a assurée « Tu n'aurais qu'à suivre mes pas » pour la faire marché, je me suis mis au 'garde à vous' … je suis sûre que si elle avait pu, elle m'aurait tué sur le champ ! C'est bien la seule 'rébellion' que j'ai pu faire, mon pauvre calepin n'est pas de taille face aux ordres. Alala, quelle misère … J’enfouis la tête dans mon oreiller et sombre dans le pays des rêves …

Je sursaute quand un garde tambourine ma porte ce qui fait vibrer tous les murs. Il cri derrière la porte mais je ne prête guère attention à ses paroles, à quoi bon, je sais bien qu'il gueule pour me réveiller et me dire de sortir, le plus vite possible. Oui, toujours plus vite, vite, vite, ils ont que ce mot à la bouche les flics ! Entre les « allez allez » ou alors « go go go » ( Bah oui, il sont bilingue… ! ) on peut plus en placer une et on rentre avec la tête comme un ballon. C'est lourd … mais lourd ! Dit donc, je suis vraiment pas motivé aujourd'hui. Je crois qu'ils me tapent tous sur les nerfs. Le problème là, c'est que l'autre andouille est encore à frapper sur la porte me criant de lui ouvrir. Oups. J'aurais peut-être dû lui prêter attention avant ? Comme quoi, finalement, j'ai tord, ils ne disent pas toujours la même chose. Mais … ils cirent, oui, ils gueulent, ça, oui !

Je finis par ouvrir la porte au policier, celui-ci est en sueur à force de frapper comme un forcené sur cette pauvre porte ( qui ne lui a rien fait au fond … ) d'ailleurs celle-ci a prit un sacré coup... il a enfoncé tout le métal. Il faudra que j'arrange ça, mais pas tout de suite ou l'autre va péter un câble. Il me tend un sac blanc. « C'est la tenue obligatoire pour le bal de ce soir. » Je me frappe le crâne, ha oui, le bal. Bon au moins, je n'ai pas à aller acheter un costume à la va vite. Ils ont pensé à tout pour cette sécurité... je pense que je serais plus efficace en civil pour choper ceux qui tiendraient à foutre le bordel mais … le policier devant ajoute, comme s'il lisait dans mes pensées « Mlle Maiya a tenue à se que vous soyez présentable et aux couleurs des Forces de l'Ordre pour vous présenter sur la scène pour le concours de danse. » J'ai cru qu'il allait explosé tellement il a dit vite une longue phrase. Pourquoi ont-ils tous peur de moi ? Je les comprend d'un côté, mais ils peuvent tout de même se douter que je vais pas les tuer sur place. Je persiste, quelle bande de trouillards ! Au moins, Maiya a un bon côté, elle n'est pas du genre à se laisser faire et à se laisser marcher sur les pieds, la seule que je respect pour son courage qui devrait servir d'exemple aux autres bras cassés ! Je le remercie d'un signe de tête et lui claque la porte au nez.

J'ouvre le sac. Un costume noir, assez banal pour le moment. Mais quand je découvre le reste du sac c'est une réelle surprise. Un chapeau, ni celui de merlin et encore moins celui des magiciens, vous savez le genre de casquette que porte la Marine. Ha, j'adore ! Je l'enfile tout de suite et m’admire dans la glace. Des chaussures noires, un pantalon noir, une veste noire boutonnée jusqu'en haut avec une chemise blanche. Une épaulette dorée du côté droit d'où pendouille une jolie chaîne en or. Le côté gauche est dépourvu d'épaulette dorée mais ma main est vêtu d'un gantelet blanc. Je pourrais presque rajouter une cane, juste pour la classe, mais elle m’encombrait plus qu'autre chose alors je laisse cette idée de côté. Je m'admire encore une fois dans la glace, voilà qui me donne presque envie d'aller danser ! Je réajuste ma casquette et sors dans le couloir.

Il est désert, normal, je dois encore être en retard. Je pénètre dans le Hall vers 14h. Les préparatifs sont presque terminés. Le Dj et la pianiste arrivent peut après et organisent la musique. Moi, je suis assis à une table et j'attends. Pourquoi je devais venir si vite ? C'est nul, maintenant je poirote ! En plus, nulle trace de ma cavalière. Nous allons bel et bien … improviser. Les autres policiers sont habillés comme moi, mis à part la chaîne en or qui est la seule chose qui me distingue des autres. Je trouve quand même que là, tous ensemble, on dégage une certaine classe ! Pour une fois que je les gratifie ses bras cassés ! L'après-midi passe lentement, sans événement notable ...

A 19h50 on ordonne que tous les policiers doivent rejoindre leur place. Car en effet, chaque flics a un endroit à surveillé. Enfaîte, ils sont disposés tous les deux mètres autour de la salle et doivent tenir la position du 'repos' pendant toute la soirée. Je les plains, grâce à mon statut de 'danseur' j'ai échappé à ça... mais, ça va peut-être être pire.

20h pétante, les portiers engagés pour l'occasion ouvrent les portes. Moi, je me suis retiré en fond de salle pour pouvoir observer. Une masse de personnes s'engouffrent dans la salle. Je reconnais quelques têtes, sans pouvoir mettre de nom dessus. D'autre personnes me sont totalement inconnus. La première demie-heure passe lentement, les invités se sont regroupés par petits groupes et ils discutent avec grande animation. Un petit fond musicale n'aurait pas été de trop. Je repère d'ailleurs de DJ en train de se goinfrer au buffet. Il y a vraiment des gens qu'ont ne changera jamais. Même déjà quelques policiers se sont mit à bavarder joyeusement avec des petits groupes. Apparemment, ils ont l'air de bien profiter de l'absence de notre Lieutenante …

La demie sonne, le moment tant attendue, Arimi fait un petit discours et invite les candidats à se présenter à la scène. Plusieurs couples y vont. Moi, je reste pétrifié. Aucune trace de Maiya. Que faire ? Je pourrais sans aucun doute fuir. Mais … alors que je me préparais à courir en haut des marches … je la vois débarquée dans une si belle robe qu'elle en est éblouissante. La robe a beau être aux couleurs des Forces de Police et porter l'épaulette dorée … c'est simplement splendide. Elle prend ma main en m'arrachant de mes escaliers et m'entraîne vers la scène. On y grimpe tous les deux et nous asseyons à côté d'un jeune duo. En quelques regards, je comprend que la fille est une Rebelle, ce qui m'a mit la puce à l'oreille ? Ces légères traces de maquillage qui sont restés sur son visage. Dommage, l'illusion était presque parfaite …

[ Maiya si tu veux que je change quelque chose à te tenue ou ton comportement, dit le moi ;D ]

Flash back
- Allo ? Oui Chase, occupe-toi de Mister Z au bal t’plait, on compte sur toi.

Bip bip bip

Il était une fois un prince démoniaque recevant un appel de son cher ami. Il lui avait dit de capturer une vile créature. Lorsqu’il regarda son portable il vit un nouveau message de sa bien-aimée Milie. Son histoire avait commencé comme ça, par de la rage et se terminera certainement de la même manière.

XX-XX-13- 10h35
From : +232 Milie

Chase, désolée de te déranger, tu sais dans quelques jours sera mis en place un bal.
Comme nous n’avions pas le temps de nous parler ou encore de sortir ensemble je me
suis dis que ce n’était pas une mauvaise idée. C’est un jour férié alors je sais que tu es
libre. S’il te plait viens pour moi.

P.s : Je n’ai jamais dansé avec toi autant en profiter.

Tout d’abord le prince se remettait les idées en place. Sa mission donnée ne pouvait être délaissé et Milie voulait vraiment qu’il vienne. Vous le connaissez, il aurait aimé refuser.
Il aurait aimé ! Prince Chase, cependant avait un cœur « tendre » et accepta la proposition des deux individus. Tout cela lui faisait d’une pierre deux coups.

La matinée n’était pas son fort tel une bête sauvage il se rua sur son réveil pour l’éteindre. Chase se réveilla seulement une heure plus tard. Ce qui était sûr c’était qu’il ne risquait pas d’être en retard ou pire, qu’on le trainait jusqu’à la pension. Il regarda par la fenêtre pendant un bien long moment. Il ne pouvait pas bouger, il était comme perclus. Lorsqu’il fut las des passants et du paysage des rues, il alla se mettre son costume tout simple, chemise et une veste noir assortis à un pantalon noir. Puis Chase parcourait la ville, il n’y avait rien à faire et tant mieux. Chase avait beau avoir accepté l’invitation de Milie, jamais il ne voulut répéter. Il s’était juste dit « à l’improviste mademoiselle» et puis voilà. Les gens le regardaient étrangement, non pas à cause de son costume mais de sa taille. Rien n’avait changé de d’habitude finalement, seulement cette soirée à la cendrillon qui se terminera après la cloche de minuit.

Comment oublier la pression du quotidien et les différences entre lui et ce monde ? Car oui Chase n’était pas comme « tout le monde », c’était un homme occupé par des traques. Il jouait au chat et à la souri avec les Rebels. Non pas qu’il avait besoin d’amis mais il voyait bien le genre de relation qu’on demandait venant de lui. Il faisait partie de la catégorie des gens à ne pas approcher par crainte ou qu’au contraire on se forçait à s’aventurer dans son territoire pour une sécurité. Enfin bon il avait bien trainé dehors pendant un long moment. Vers seize-heure il était passé devant une boutique de vente d’accessoire et toutes ces choses inintéressantes et cru voir Milie et vous savez que ô grand jamais il ne voulait lui parler parce que la soirée approchait à petits pas mais sûrement. Il passa donc son chemin en espérant que Milie ne l’ait pas vu.

Trainer dans les rues le fatiguer. Même aller dans un restaurant blindé pour attendre une longue file d’attente n’avait pas suffit. Les commandes, repas et additions s’enchaînés ne laissant même pas le temps à notre prince de s’endormir. Dix-neuf heure vingt et le voilà devant la pension. Il avait prit une avance (ou pas) sur un bon nombre de personne et s’assied de son marathon d’aujourd’hui. Chase avait beau se faire petit et reclus, il ne pouvait pas être discret. Cependant Milie l’avait remarqué dès son entrée dans le hall. Elle était forte, trop forte. Sa princesse en robe. S’il avait été un garçon sans haine ou quoi que ce soit, il aurait certainement rougi. Elle l’invita à se lever et essayer de discuter avec lui.

Sauf que les regards de Chase ne faisaient pas qu’observer Milie. Il tournait à chaque fois ses yeux sur le côté par-ci ou par-là et c’était bien ce qui avait énervé Cendrillon. Avait-elle été jalouse ? Qui sait, Chase cherchait juste son ennemi, sa proie. On aurait dit un maniaque cherchant un trésor précieux. La musique et l’ambiance dans la salle étaient plutôt calmes. Alors que lui, toujours à l’affut d’un gamin ou d’une gamine en train de jouer avec les nerfs des autres, s’obstinant à voir Mister Z. Il avait oublié une chose, les Rebels.

- Bonjour à tous, merci d'être venus aujourd'hui. Je me nomme Arimi, je suis la majore de la promotion des dernières années et je représente tous les élèves ce soir. J'ai le plaisir de vous accueillir dans le hall de notre belle école. Je veux remercier le corps enseignant pour m'avoir donné le privilège de diriger cette soirée et invite les participants du concours de danse, qu'ils soient des participants ou des membres du jury, à se réunir près de la scène pour commencer. Merci de m'avoir écoutée.

Il ne s’en rendit compte qu’une fois un couple sur la scène mais comme il ne voulait pas gâcher la fête et que son but n’était pas de faire la police il les laissa. Puis des camarades policiers montaient aussi sur scène. C’était autour de Chase et de Milie. Il lui prit la main tendrement puis monta sur scène. Pour préciser qu’il a déjà été diplômé dans la pension, alors gare à celui qui pense que Chase n’a pas le droit !