Daphne Brittle ;
Messages : 25 Date d'inscription : 21/04/2011 Age : 29 | Sujet: Pose ce truc de suite ! [ PV : Dastan] Dim 8 Mai - 4:42 | |
| Le QG. Endroit strictement réservé à ceux qui était en possession du pass. Pass qui ne s'obtenait qu'après quelques formalités -et papiers en tout genre. Daphne trainait les trois-quart de sa vie dedans. Il ne fallait pas croire qu'elle y dormait ou y mangeait. Elle n'avait pas le temps pour ça. Non, elle préférait largement charcuter un par un les petits monstres qui se trouvaient dans les cages. Cages qu'elle n'ouvrirait que rarement. Mais elle aimait bien s'accroupir devant. Sourire de toutes ses dents. Narguant allégrement ces bestioles qui finiront de toute manière en petits dés. A chaque fois qu'elle allait voir ses jouets préférés, c'était toujours la même chose. Elle arrivait à voir, à travers leurs yeux, ce qu'ils seront après être passé sur cette table. La fameuse table qui a vu un nombre incalculable de vies s'éteindre. Table qui est nettoyée toutes les heures mais qui sens toujours aussi bon la mort. C'était un don chez la jeune femme. Depuis le début, elle savait ce qu'elle allait faire de tel ou tel organe. Ce que la tête va devenir. Si cette même tête sera coupé en deux ou simplement vide de son cerveau. Encore une fois, un grand sourire s'épanouit sur ses lèvres roses. Un plaisir indéfinissable dont elle était devenue addicte. Comme la drogue pour un toxicoman ou la cigarette pour un fumeur, les cris de souffrance des monstres était quelque chose de vital pour Daphne. Ce qu'elle essayait de faire maintenant, c'était une soude qui pouvait ronger les cellules du corps humain comme les petits insectes après la mort. Chose délicate à faire. En effet, il était bien dangereux de manipuler des soudes et acides en tout genre. En bonne professionnelle, elle s'était protégée conter tout accident possible et imaginable. Mais c'était sans compter son imprudence et sa négligence qui lui ont fait oublié de... fermer à clé la porte de son labo.
Parce qu'elle aurait dû prévoir qu'il viendrait. Qu'il arriverait au moment le plus fatidique de l'expérience. Elle le savait très bien. Il avait le chic pour toujours venir lorsque la solution finale était pratiquement prête. A chaque fois c'était le même scénario. Mais comme à chaque fois, elle oubliait. Mais à quoi bon ? De toute manière, ce crétin avait les doubles du pass pour ouvrir et fermer la porte blindée. L'idiot qu'elle ne supportait pas quand elle était en plein travail mais qu'elle ne pouvait adoré malgré elle. C'était bien de Dastan dont elle pensait. Encore une fois, il était venu. L'embêter. Faire n'importe quoi. Lire des dossiers top-secret. Mettre le bazar. Daphne s'efforçait d'être propre, au moins dans son laboratoire -tomber sur une fiole d'une solution fille qui se déverse sur les notes, pas pratique- pour sa propre sécurité. Mais quand il passait, elle perdait un temps fou à tout remettre en place. Surtout les notes fragiles car pas toutes jeunes qu'il déchirait en tournant la page. Et comme à chaque fois, elle secourait la tête, désespérée, retirant ses lunettes pour se frotter les yeux du pouce et du majeur. Il était fatiguant. Mais elle ne faisait rien. Elle le laissait. Elle ne voulait pas le contrarier. Elle lui criait dessus, toujours. Mais lui savait que sa soeur ne ferait rien. Elle ne lui ferait jamais de mal.
Dastan a été, est et sera toujours le point faible de Daphne. Elle n'imaginait pas sa vie sans ce gamin de quinze ans. Sans ses conneries qu'il répétait encore et toujours. Elle n'arrivait pas à voir le futur sans cet garçon près d'elle. Jusqu'ici, personne n'avait remarqué l'affection qu'elle portait pour lui. Et c'était tant mieux. Elle savait que certain n'hésiterait pas à l'utiliser comme appât. Enfantin. Idiot. Mais efficace. Car elle tomberait dans le panneau. Elle, la scientifique la plus sadique de l'île, la surdouée qui faisait si souffrir les autres, pouvait à tout instant perdre la vie en voulant le récupérer.
Mais là maintenant. Elle voulait juste du calme pour finir son expérience. Ou elle risquait de se mettre encore une fois en colère. Et finirait encore une fois par lui crier dessus. |
|
|