Endless War
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Maiya L. Isu

Maiya L. Isu



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MessageSujet: « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE  Icon_minitimeSam 4 Juin - 17:01

Les deux petites semaines qu'elle avait déjà passé à la pension avaient été d'une grande utilité à Maiya. Elle arrivait désormais mieux à cerner la population shiinuenne et parvenait presque à repérer un rebel, d'un obédient, ou d'un simple habitant. Tout cela se voyait sur le trottoir, dans la rue, ceux qui occupaient la place centrale du trottoir étaient soit des forces de l'ordre, soit des rebels, parce que marcher au milieu du trottoir, c'est un petit peu comme affirmer sa confiance en soi, par temps de crise. Alors la jeune fille marchait toujours fièrement au centre du trottoir, et jamais, ô grand jamais elle ne se serait décalé pour laisser passer quelqu'un. C'est encore dans ce genre de situation que l'on reconnait les rebels, ils ne se poussent pas non plus et leur rencontre avec Maiya se résume en une forte bousculade de l'épaule. Les obedients quand à eux restent dans la peur d'être attaqué, soit pas les rebels, soit pas les forces de l'ordre et longent les murs, en prévision d'un potentielle attaque durant laquelle ils pourraient se réfugier sans une des maisons de la rue. Pour le moment, elle observait seulement, elle n'intervenait pas dans les conflits. Ses journées se résumaient donc à de longues ballades dans Shiinu, où elle retrouvait peu à peu des habitudes. Elle s'en allait, parfois durant des heures à l'exploration de l'île, afin qu'elle n'ai plus aucun secret pour elle. Sa paranoïa la poussait loin, elle s'inventait des scénarios dans lesquels elle prendrait position lors d'une grande guerre, et bien sûr, elle en sortirait victorieuse : c'est ça l'estime de soi. Son réveil sonnait toujours à sept heure trente, elle allait prendre une longue douche, déjeunait et s'en allait en courant pour la salle de sport. Il était essentiel pour elle de garder la forme, et de ne pas prendre un kilo, ce qui pourrait la rendre malade. Elle rentrait ensuite aussi prudemment qu'elle en était sortie dans l'hôtel, veillant à une pas rencontrer de personnel de cuisine dans le couloir, et elle remontait ses sept étages, ouvrait ses six serrures et son cadenas avant de retourner prendre un bain relaxant. Ensuite, elle s'offrait un moment de détente, de lecture le plus souvent, ou elle regardait la télévision avant de se préparer un repas équilibré qu'elle mangerait seule dans sa cuisine ou sur sa terrasse, laquelle surplombait la ville d'une magnifique vue. Après cela, elle s'offrait un nouveau moment de détente, parfois elle faisait une sieste d'une ou deux heures, d'autres fois elle allait se relaxer devant le pc portable qui lui avait été fourni par Wallace. Dans sa routine quotidienne, Maiya se rendait ensuite chez le primeur du coin où elle achetait de quoi préparer le repas du lendemain, et s'en allait dans un second temps faire un peu de lèche-vitrine dans l'avenue principale. Et puis c'est tout, elle rentrait finalement chez elle, remontait les sept étages, rouvrait les six serrures et le cadenas puis allait regarder une de ces émission inutiles à la télévision. Alors c'était donc à cela que se résumait le quotidien de Maiya depuis deux semaine ? En partie oui, il lui arrivait parfois de sortir le soir, dans des boîtes de nuits branchées ou dans des bars, elle se réveillait alors souvent chez quelqu'un d'autre, mais ne restait pas, elle quittait le logis au réveil, regrettant à chaque fois son geste. Parfois, les garçons avec qui elle avait passé la nuit étaient plutôt beaux, mais elle ne souhaitait pas garder de contact, c'est à peine si elle leur disait au revoir et leur donnait à chaque fois un numéro de téléphone bidon.

Ce soir là, Maiya décida justement de sortir, non pas dans un bar ni dans une boîte de nuit -du moins pas pour le moment- son intention était alors d'aller manger un bout dans un restaurant. Elle enfila une petite robe de soie beige, assez courte -elle prélassait jusqu'au milieu de sa cuisse-, parée d'un gros nœud au niveau de sa hanche droite et assortie d'un veston rouge de matière synthétique. Après un dur choix d'une dizaine de minutes, la jeune fille opta pour son sac fétiche qu'elle assorti avec une paire de Lauboutin qu'elle n'avait du porter qu'a une ou deux reprises. Pour l'occasion elle avait même fait un effort au niveau de ses cheveux qu'elle avait attaché en une longue et épaisse natte, pendant sur son épaule gauche. Son visage était délicatement maquillé : ses pommettes étaient relevées d'un blush rouge-rosé, ses cils paraissaient démultipliés par un mascara noir orné de paillettes tandis que ses paupières semblait luire grâce à une ombre à paupières dorée déposée sous un trait fin de eye-liner. Ses lèvres étaient empourpries d'un rouge à lèvre rouge vif. Elle fit un rapide tour sur elle même, afin de vérifier qu'elle n'aie rien oublié avant de s'aventurer à la fermeture de la porte. Six loquets et un cadenas plus tard, elle commença une prudente descente des escaliers, tentant tant bien que mal de ne pas faire de bruit. Il était dix-neuf heure, une heure de pointe au restaurant, c'est l'heure à laquelle un maximum de monde était retenu dans les cuisines, un léger accrochage ou une petite chute pourrait laisser découvrir sa planque à l'ensemble du personnel de cuisine. Elle accomplie finalement sa mission avec brio, et s'aventura dans la ruelle sombre et se décida finalement à se diriger vers le flanc droit du boulevard, là où se concentraient la quasi-totalité des restaurants de la ville. Ses talons hauts frappaient le sol pavé de la rue tandis qu'elle empoignait son sac contre son ventre. En effet, la rue était bondée à cette heure là, et elle ne souhaitait pas le moins du monde se faire dérober un de ses effets personnel par un pickpocket. Son visage était assez stoïque, ne laissant transparaitre aucune émotion, même à la croisée de quelqu'un d'aimable qui daignerais lui offrir un petit sourire. Le seul sourire qu'elle afficha alla à un petit garçon lorsqu'elle lui tendis le ballon qu'il avait fait tomber. Elle examinait les restaurants qui arboraient les trottoirs au fur et à mesure de sa progression dans le boulevard, aucun ne semblait plus attirer son attention, ils étaient tous semblables, paraissaient bondés et aucun ne pouvais se proposer à lui offrir la sereinité dont elle avait alors besoin. Mais ses espoirs ne furent pas vains, au bout de l'avenue, alors qu'elle avait déjà marché durant au moins trente minutes, un restaurant attira son attention : “À l'ombre d'un nénuphars”, elle fut enjouée, comment peut-on se retrouver à l'ombre d'un nénuphars ? Il faudrait pour cela que l'on se trouve sous l'eau. Elle entra donc, impatiente de connaitre la raison pour laquelle cette enseigne a-t-elle été choisie. Un pianiste délivrait une musique douce et reposant à la pièce, qui s'ouvrait sur un énorme dôme de verre au dessus duquel se trouvait de l'eau, des nénuphars et quelques fleures de lotus. “Quelle originalité !” Pensa la jeune fille amusée. L'endroit l'intrigua et lui plût à la fois, elle demande alors une table pour une personne, oui, une personne. La demande sembla intriguer la serveuse. Maiya eut alors droit à une table pour une personne, collée à l'une des parois du dôme, après avoir essuyé un compliment du serveur “une si jolie jeune fille ne devrait pas avoir à manger seule”, ça la fit sourire mais elle ne fut pas plus atteinte que cela pas le compliment de l'employé. Elle commanda un simple repas, quelques sushi, deux trois nems et une soupe, spécialité du restaurant dont elle ne se souviens plus du nom. La fin du repas arrivait lorsqu'un homme se mit à hurler, des cris stridents qui atteignaient même les plus sourds. Il s'écriait qu'il avait reçu de l'eau sur la tête que le dôme allait s'effondrer, que tout le monde allait mourir, etc.. Pourtant, aucune fissure n'était apparente, c'est ce que tentèrent de lui expliquer les employés, ainsi que les autres clients. Même Maiya tenta vainement de lui expliquer qu'un enfant a certainement voulu lui faire une blague et qu'il n'y a pas de trou dans le dôme mais celui-ci n'en fis qu'à sa tête et s'écria :

    - Vous voulez la voir la fissure ? Vous voulez la voir ? Eh bien tenez, la voilà !




Il accompagna ses dires de la projection d'une chaise sur le dôme. Et comme son acte fut vain, il recommença, une fois, deux fois, trois fois .. Il fallut attendre la cinquième fois pour que la sécurité se décide à intervenir. Mais bien sur, il était déjà trop tard, quelques gouttes se mirent à couler, puis un morceau de verre tomba. C'est alors un ruissellement continue jahit du dôme. La situation était tellement peu normale que personne ne se décida à intervenir, chacun regardait fixement l'orifice du dôme s'élargir. La sécurité s'empressa alors d'évacuer tout le monde, on jetait presque les gens dehors. Un homme avoua à Maiya que l'homme qui avait jeté la chaise était fou à lier, et qu'il venait tout juste de sortir de l'asile. Il ajouta que cet homme là était recherché par les forces de polices car il refusait de se plier aux “infâmes test que leur font subir les chercheurs”. La façon dont était tournée cette phrase ne plaisait pas forcément à la jeune fille, mais elle ne pouvait pas intervenir. Elle ne pouvais d'ailleurs pas plus capturer le fou, pourtant l'envie lui brûlait les phalanges. Alors qu'elle se question sur sa potentielle intervention, et sur sa potentielle arrestation du fou, elle remarqua un sac, qui ressemblait étrangement au sien, posé sur une table qui était, il y a dix minutes de cela, étrangement la sienne. Son sang ne fit qu'un tour, il fallait qu'elle récupère ce sac, à tout prix ! Elle s'élança alors, passa outre les gardiens qui assuraient la sécurité et commença une avancée sinueuse au travers de l'eau qui recouvrait déjà ses pieds et ses chevilles. Elle se rendit alors compte que les talons hauts ne sont pas forcément la meilleure tenue à adopter si l'on veut être une sorte d'hyperactive. Toujours est-il que, même difficilement, Maiya atteignit son sac, elle jeta un bref coup d'œil a l'intérieur, rien ne semblait avoir disparu. Alors qu'elle s'apprêtait à faire le même chemin en sens inverse, une énorme pièce de verre tomba derrière elle. Elle lâcha un petit soupir de soulagement avant d'accélérer le pas vers la sortie. Quelques minutes plus tard, les pompiers arrivèrent, écartant encore plus le public du lieu de l'accident. Une foule dense s'était formée, et les gens demandaient tous à leur voisin comment une telle chose a pu arriver, quelques uns ont d'ailleurs tenté de poser cette question a Maiya mais elle ne répondit pas. À vrai dire, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire à cet instant, devait elle attraper le fou ? Ou devait-elle simplement s'en aller ? Une chose était sûre, elle ne lâchait pas le dégénéré du regard, et le fixait depuis dix bonnes minutes déjà. Comment était-ce possible qu'il s'en tire sans rien, alors qu'il avait mis en danger tant de monde ? Voilà une question à laquelle la jeune fille ne trouvait point de réponse. Ce n'est qu'une vingtaine de minutes plus tard que les forces de l'ordre se décidèrent à intervenir -ou du moins faire acte de présence-, Maiya trouvait leur attitude révoltante, ils n'avaient pas une seule fois montré leur supériorité face au détraqué, ils l'avaient seulement sermonné rapidement. Un bruit couru parmi la foule : Le dégénéré ne retournerait pas à l'asile, faute de place, il serait simplement renvoyé chez lui. La jeune fille qualifia cela d'inadmissible. Et le bruit qui courait semblait juste, le fou s'en alla paisiblement. Maiya ne pris qu'une seconde pour réfléchir et décider de se lancer à sa poursuite. Il s'engouffra dans une petite ruelle, et la demoiselle le suivit. Il se retourna alors vers elle et l'insulta : Pute, Salope, Grosse Chienne. Les insultes fusaient. Calmement, celle qui se qualifiait d'ors et déjà comme l'agent N-700 s'approcha de l'homme et lui offrit une baffe, suivit d'un coup de pied dans les parties génitales qui le renversa au sol. Le visage la jeune fille restait sobre, aucune émotion, aucune pitié. Elle pris le temps de faire le tour de l'aliéné, les clapotis de ses talons hauts laissant au sol une trace humide. Et maintenant ? Maintenant elle ne savait plus vraiment quoi faire ... Elle allait certainement emmener le névrosé dans le QG des forces de l'ordre. Mais elle voulait de détendre avant, cela, et pour cela, rien de mieux que d'extérioriser sa colère sur une cible tout choisie : un homme complètement désaxé, refusant l'autorité suprêmes de la police et qui a faillit mettre en danger la vie d'une trentaine de personnes. Et en plus de cela, ce ravagé a gâché le dîner de Maiya. Après un tour complet de l'homme, la demoiselle le retourna d'un quart de tour afin qu'il soit dos au sol. Elle posa son pied sur son ventre et y enfonça doucement mais fermement son talon. Au fur et à mesure qu'elle appuyait, elle voyait le visage du malade se décomposer, il criait. Le même cri strident qui avait déjà insupporté Maiya au restaurant. Elle retira son pied et le frappa violemment au niveau du thorax de l'homme, qui s'étouffa.

    - Et surtout, tu ferme ta gueule !
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Heine Aeons

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MessageSujet: Re: « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE  Icon_minitimeLun 13 Juin - 20:07

« A l'ombre d'un nénuphar »... drôle de nom pour un restaurant... enfin, tant que c'était pas des nénuphars qu'on mangeait...

<< Et pourquoi tu te fais chier à manger dans un restaurant ? Un bon bento devant la télé, ya que ça de vrai !
- J'ai eu ma dose de propagande audiovisuelle depuis notre arrivée.
- Mais c'est ce soir que passe la fin du feuilleton !
- On sait déjà comment ça va finir : Le démon meurt pendu sur la place publique.
- Comment tu peux le savoir ? On n'a jamais vu ce film !
- Ils agissent comme à l'époque Hitlérienne : manipuler les esprits par la propagande. Tous les films qui passent ici sont conçus pour rappeler aux non-humains que ce ne sont que de gentilles bébêtes créées pour servir la race humaine « pur sang ». >>

Alan cessa de fixer l'enseigne, posture conservée depuis son dialogue intérieur, puis entra dans le restaurant. Pour l'occasion, il était vêtu... comme à l'accoutumée : chemise noir, jean et chaussures cirées méticuleusement. Le choix du nom se manifesta par la décoration intérieure : un dôme de verre surplombait la salle, faisant office de bassin dans le style oriental où flottaient nénuphars et fleur de lotus. Grosse nostalgique pour le nippon bicentenaire, en somme. Après avoir demandé une table pour une personne, le jeune homme blafard fut conduit jusqu'à ladite table, non loin du dôme. Une ravissante dame était face à sa table mais il n'y prêta pas attention. Les plus maquillées sont les plus garces, selon lui.

<< C'est pas avec cet état d'esprit que t'auras des gosses.
- La ferme... >>

Pour tout repas, il commanda un donburi (plat japonais : un bol de riz surmonté de garniture diverse. Ici, ce sera des lamelles de bœuf) et un verre de sake. Il savoura tranquillement ce repas simple mais, il devait le reconnaître, fort savoureux. Il reposa pour la dernière fois le verre de sake et allait commander l'addition quand sa voix fut noyée dans le torrent d'un cri strident provenant de l'autre côté du dôme. Un homme hurlait qu'il a reçu de l'eau s'échappant d'une... fissure ? Ca serait fâcheux si ça s'avérait vrai... après vérification, les employés annonçaient qu'il n'y en avait pas. Heine lui même observa mais aucune fissure ne fut remarquée aussi bien par ses yeux rubis que par le toucher de ses doigts blafards.

    - Vous voulez la voir la fissure ? Vous voulez la voir ? Eh bien tenez, la voilà !


Il accompagna ces paroles par un coup de chaise. Raté... deuxième coup... troisième... quatrième... cinquième... ah ! Enfin la sécurité se sort les doigts de la rondelle. Il était temps, avec les gouttes qui perlaient du résultat des efforts du fou. Et évidemment, le verre se fissure sous la pression de l'eau, les éclats se détachent et la catastrophe entame son inévitable lancée. Personne ne réagit sur le coup, puis la sécurité ordonna l'évacuation générale. Heine crut comprendre que le fou venait de sortir de l'asile, traqué par la police car il refusait de se soumettre à des expériences ou quelque chose du genre.

Heine était à présent hors du restaurant et observait la scène. Les pompiers commençaient à travailler pour évacuer l'eau et les débris. La foule se posait des questions sur l'origine de l'accident et quand on demandait à Heine, ils n'obtenaient qu'un « Hmpf » comme réponse.

Quelque chose intrigua Heine : le fou ne fut ni mis aux fers, ni même reconduit à l'asile. Il était tout simplement... sermonné ?


<< C'est CA l'autorité locale ? Ca me ferait presque regretter l'époque où le vol était puni d'amputation de la main.
- Le bon vieux temps. >>

Et le voilà qui partait... Heine soupira, envisageant de rentrer. Le côté positif dans l'histoire, c'était qu'il aura eu un repas gratuit. Soupirant, il se décida enfin à rentrer chez lui. Quelle sale soirée. Il allait finalement devoir supporter la fin du feuilleton débile de Sheilah avec un demi bento sur les jambes qui vont s'efféminer dans la soirée.

    - Et surtout, tu ferme ta gueule !


Le bruit provenait d'une ruelle sombre, mais il pouvait y discerner malgré tout la présence d'une femme enfonçant le talon dans le ventre d'un homme.

*Oh, un peu d'action ! Heine, j'ai faim moi aussi.
- On a déjà 85 années en réserve, ça te suffit pas ?
- il faut bien prendre ses précautions. Allez, j'ai besoin de me dégourdir les jambes aussi.*

Le corps de Heine changea brusquement. Ses cheveux blancs se teintèrent couleur ébène, sa peau blafarde prit des couleurs plus humaines tandis que les iris rouges englobaient toute trace de blanc dans ses yeux. Pour finir, ses muscles se dégonflèrent et sa poitrine enfla. Sheilah était là désormais.

La démone s'avança dans la ruelle en ricanant. La scène était assez dégradante pour la gente masculine. Plus amusant encore, une fois assez près, elle constata que c'était le fou qui était à terre et la femme était la cliente qui était face à Heine au restaurant.


<< Tout ça pour quelques nems trempés et une soupe renversée ? Sincèrement, je ne pensais pas qu'une telle rancune était possible. Vous êtes vraiment puérile. Allons, pardonnez-lui et laissez ce pauvre infirme retrouver son foyer. >>

Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres pulpeuses. La réaction à suivre était prévisible : la furie allait s'en prendre à elle. Combien d'années subsistait dans ce corps svelte et attrayant ? Sans doute plus qu'il n'en restera à la fin de la soirée.
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Maiya L. Isu

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MessageSujet: Re: « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE  Icon_minitimeDim 26 Juin - 19:41

    « Tout ça pour quelques nems trempés et une soupe renversée ? Sincèrement, je ne pensais pas qu'une telle rancune était possible. Vous êtes vraiment puérile. Allons, pardonnez-lui et laissez ce pauvre infirme retrouver son foyer. »


Maiya avait deviné une note de sarcasme dans les dires de l'inconnue, laquelle avait semblé jahir de nulle part quelques secondes auparavant. La femme était plutôt grande, brune aux cheveux longs : elle aurait pu ressembler à Maiya mais celle-ci se différenciait par son style vestimentaire, elle optait plutôt pour un jean ainsi qu'un tee-shirt noir et des baskets. Maii avait beau se creuser les méninges, elle ne gardait aucun souvenirs d'une telle femme dans le restaurant, pourtant celle-ci était mouillée, ce à quoi Maiya trouva la rationelle explication qu'elle avait été trempée par la brisure du dôme de verre dans le restaurant. “À l'ombre d'un nenuphard”, la jeune fille ricana en se rappelant que tel était le nom du restaurant, quelques minutes plus tard, et elle se serait retrouvé entournée de ces nénuphards. La demoiselle oublia soudainement l'attention qu'elle portait précédemment à sa nouvelle hôte, se concentrant plus intensément sur ce qui l'avait conduit dans la ruelle : le fou. Il n'avait pas bougé, et c'était mieux pour lui à vrai dire, car Maiya n'en avait pas fini avec lui. Elle plongea ses yeux dans le regards vitreux de l'alienné. En plus d'être complètement instable mentalement, il semblait ivre, ce qui n'arrangeait pas franchement son cas. “pitoyable”, sussura la jeune fille à l'oreille de l'homme. Il agonisait des quelques coups que lui avait offert Maiya, et la suppliait de s'arrêter là. Alors la jeune fille se releva et le détailla : il devait avoir une quarantaine d'années tout au moins, sa silhouette était marquée par le temps : un horrible et énorme ventre avait pris place en dessous d'une opulente poitrine -laquelle dégoûtait tout autant Maiya-, son visage était tout aussi joufflu, et son coup semblait porter un énorme collier graisseux. Son visage quant à lui semblait caucasien, ses yeux n'étaient pas bridées et son nez ne semblait pas vraiement applati, -quoique l'alcool l'aie quelques peu empourprie-, ses sourcils étaient très etoffés et son front se voulait dégarni par les nombreuses années qu'il a laissé dernière lui. Quant-à ses vêtements, Maiya ne pu se refuser de ricaner : l'homme portait un vieu joggin délavé désaccordé avec une chemise à carreaux, style bûcheron. Elle le regarda avec un goût d'amertume avant de lui cracher sur le visage, tout en lui chuchotant : “Chien, tu n'es qu'un chien”. Les coups fusèrent, rien ne pouvait l'arrêter, elle engagea quelques coups de pieds, s'en suivirent des coups de poings ainsi. Puis elle se calma, se posant contre le mur et reprennant son souffle. L'homme était ensanglanté, mais ne semblait pas mort. Derrière son visage maculé de sang, Maiya pouvait percevoir la douceur d'un souffle. Elle s'asseya alors à côté de lui, tout en veillant à ne pas se poser dans le sang, et engagea une conversation. Ou plûtot, conversa seule à côté de lui. Ce qu'elle lui disait ? Qu'il était un lâche, un minable, qu'il ne méritait pas la vie et que tout ceux qu'il pensait être ses amis préfèreraient le voir mort et enterré. Il en était ainsi avec Maiya, elle était instable elle aussi ; quelques minutes plus tôt, elle le battait à mort tandis qu'à cet instant, elle lui parlait si calmement qu'elle aurait pu lui dire des douceurs sur le même temps. Là encore était un côté burlesque de l'action : le jeune fille lui sussurait d'une voix si douce, sur un ton si amical, de telles horreurs que si la diction n'avait pas été si soignée, l'homme lui aurait certainement répondu qu'elle n'était qu'une garce, une grosse garce. Enfin, tout est relatif : l'homme lui aurait certainement répondu une telle chose si et seulement si il avait encore été en mesure de parler. Elle agripa d'ailleur son poignée, afin de sentir son poul : il battait encore fort. L'homme vivait. Pour combien de temps ? Jusqu'à ce que la fureur de Maiya ne soit passée, et ainsi jusqu'à ce qu'elle n'aie plus besoin de lui et ne décide de l'achever. Une ombre noire de silhouette féminine lui rammena alors quelques souvenirs, l'autre femme était encore là, qu'est ce qu'elle pouvait bien vouloir ?

    - Oh, tu es encore là ? Désolée je ne fais pas toujours attention aux minables dans ton genre, tu aurais au moins pu prendre le temps de te présenter. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais là ? Ça t'amuse de voir des gens se faire tabasser ? Tu veux peut-être participer ? Non non désolée, je ne prête pas mes jouets.


Alors c'est comme ça que Maiya voyait cet homme ? Oui, un jouet, c'est tout ce qu'il pouvait bien représenter pour elle. Vous savez, ce jouet que l'on utilise au début parce que l'on a toujours rêvé d'en avoir un comme ça et que l'on decide finalement de casser ou de jeter parce que l'on a trouvé quelque chose de mieux, ou parce que ce jouet-ci ne nous distrait plus assez. C'est exactement ce qui se passerait : Maiya n'aimera bientôt plus ce jouet qu'elle a tant convoité et elle l'achèverait. Comment ? Elle ne le sait pas encore, elle se contenterait peut-être de lui infliger un énorme coup sur le haut du crâne à l'aide d'un objet qui traînerait par là comme une roue de vélo, une batte ou encore une bouteille vide. Peut-être que même qu'elle le projeterait simplement contre un des contenaires qui jonchent l'allée. Ou alors, dans un élan de sadisme, elle l'étriperait, littéralement. Et après ? Après elle quitterait la ruelle tout simplement, sans avoir un quelconque soucis à se faire vis-à-vis des represailles qu'elle peut craindre car il n'y en aura aucune, ou si même il y en a une, elle pourrait faire jouer ses relation pour envoyer l'affaire aux oubliettes. Mais là tout était différent, bien entendu, son “plan” ne pourrait pas s'installer. Pour quelles raisons ? À cause de la présence non-souhaitée de cette inconnue tout simplement : en vue d'une quelconque suite judiciaire, la présence d'un témoin ferais pencher la balance contre Maiya, et il serait alors trop tard pour s'en débarrasser car elle serait trop directement suspectée. Alors elle devrait peut-être la tuer maintenant, même si celle-ci fait peut-être partie des forces de l'ordre. Ou alors peut-être qu'elle fait partie de la rebellion, et alors là Maiya regretterait encore plus de l'avoir tué, car elle n'aurait pas pu lui extirpé des informations auparavant -ce qui est, qui plus est, sa mission principale. Après avoir quelques peu réfléchi aux conséquences de la présence de cette femme dans les parages, Maiya qui avait déjà tourné les talons retourna la voir, et détailla son visage. Plutôt gracieux, à vrai dire. Après avoir, avec toute sa classe habituelle, déplacé la mêche qui gênait son visage, Maiya pris la parole.

    - Tu sais que tu me gênes, à traîner ici, et qui plus est, que tu n'as rien a faire dans les parages. Alors qu'est-ce que je fais ? Je vais être obligé de te tuer c'est bien ça ? À moins que tu t'en aille tout de suite. Quoique non, ne t'en vas pas reste, on va bien s'amuser, tout les trois : parce que après lui, ce sera ton tour, je ne peux pas me permettre de garder un témoin. Même si je suis sergent, je ne suis pas intouchable, tu vois ? Oh oui, et s'il te plait épargne-moi les jérémiades du type : “non s'il te plait ne me fait pas de mal, je ne dirait rien à personne”. Ça me casse les oreilles, et en plus, ça ne me touche même pas.


Au moins, les conditions étaient posées.


[PS : C'est d'un ridicule, j'en suis navrée !]
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Heine Aeons

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MessageSujet: Re: « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE  Icon_minitimeDim 26 Juin - 22:13

La femme accorda peu d'attention à Sheilah, préférant le tas de graisse au sol. Après l'avoir insulté et craché au visage, elle le roua de coup avant de s'installer à côté de lui, évitant soigneusement la flaque de sang afin de lui chuchoter des choses du genre « tu es pitoyable, tu serais bien mieux mort » et autres absurdité du genre. Enfin, elle lui prit le poul. Il semblait vivre. Suite à cela, elle se tourna ENFIN vers Sheilah

    << Oh, tu es encore là ? Désolée je ne fais pas toujours attention aux minables dans ton genre, tu aurais au moins pu prendre le temps de te présenter. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais là ? Ça t'amuse de voir des gens se faire tabasser ? Tu veux peut-être participer ? Non non désolée, je ne prête pas mes jouets. >>


Tiens donc...

<< Tu es bien arrogante, je trouve. La plus minable ici, ça semble être toi. Pourquoi t'en prends-tu à cet innocent ? C'est tout simple : tu l'insultes pour t'insulter toi même, ça se lit dans tes yeux.
- Tu sais que tu me gênes, à traîner ici, et qui plus est, que tu n'as rien a faire dans les parages. Alors qu'est-ce que je fais ? Je vais être obligé de te tuer c'est bien ça ? À moins que tu t'en aille tout de suite. Quoique non, ne t'en vas pas reste, on va bien s'amuser, tout les trois : parce que après lui, ce sera ton tour, je ne peux pas me permettre de garder un témoin. Même si je suis sergent, je ne suis pas intouchable, tu vois ? Oh oui, et s'il te plait épargne-moi les jérémiades du type : “non s'il te plait ne me fait pas de mal, je ne dirait rien à personne”. Ça me casse les oreilles, et en plus, ça ne me touche même pas. >>

Tiens tiens tiens...

<< Tu crois sincèrement me rabaisser au point de te supplier ? >>

La démone éclata de rire. Un rire sardonique tel que même le Joker ferait dans sa culotte. Un rire effrayant qui résonna en écho dans la ruelle délabrée.

<< Quand je me serais occupé de toi, tu en sortiras autant amochée que grandie, ma petite... enfin, je devrais dire VIEILLIE ! >>

Sur ce, la démonne se mit en position de combat. Le style karaté pour être plus précis. Sheilah avait bien l'intention de mettre sa raclée à cette folle puis la trainer chez lui et lui sucer quinze années de sa vie. Elle allait s'amuser à lui faire vivre la situation de ce pauvre fou agonisant au sol.
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Maiya L. Isu

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MessageSujet: Re: « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE  Icon_minitimeMar 28 Juin - 18:21

    -Oh, tu me plait toi ! À vrai dire, je n'ai jamais eut à faire à quelqu'un comme toi. D'habitude, on me supplie et on pleure. Toi, t'es différente. J'aime ce petit côté rebel qu'il y a en toi, on va bien s'amuser, tous ensembles ..


Lâcha mesquinement Maiya en réponses aux dires de son interlocutrice : celle-ci la menaçait. Des menaces, toujours des menaces .. Quand est-ce que les gens vont ils se décider à agir, enfin ? Cette question trottait dans la tête de la jeune fille depuis un bout bon de temps. Depuis sa libération, en fait. Non, plûtot depuis son enfermemant, elle se demandait alors pourquoi la gardait-on prisonnière dans la pièce sombre, si l'on a aucune information à tirer d'elle et si l'on ne compte pas la relâcher, non ? La processus de la captivité restait assez étranger à Maiya : à quoi cela pouvait-il servir de garder des gens enfermer ? À rien, selon elle. En effet, elle partait du principe selon lequel un captif n'est utile à ses détenteurs qu'au début de son enfermement, quand ses bourreaux ont encore besoin d'information ; ensuite, le captif n'est qu'une charge pour son bourreau et reste une bouche de plus à nourrir, une joule de plus à entretenir. Ceci dit, les instincts de Maiya ne sont pas suicidaires, et elle est d'autant plus heureuses que ses détenteurs aient été des idiots terminés et qu'ils n'aient pas jugé utile de la tuer. Elle était d'autant plus ressortie toujours plus forte de cette épreuve et elle avait appris à ses dépents qu'il ne faut jamais, au grand jamais, se laisser faire et ainsi ne jamais laisser personne posséder une quelconque autorité sur vous. C'est pourquoi elle suivait désormais un entrainement régulier, alternant entre footing et musculation tout les jours. C'est approximativement deux heures de sport par jour qu'elle se contraignait à faire, ajouté à cela ses huit heures d'arts martiaux par semaine. Elle avait commencé l'aïkido alors qu'elle avait six ans, mais l'a finalement délaissé pour en reprendre des cours à son arrivé à la pension. Il faut dire que son niveau est désormais excellent et que les techniques de combat n'ont plus aucun secret pour elle. L'aïkido est le sport préféré de Maiya, non seulement car il demande peu de force -ce qu'elle ne possédait pas à son arrivé à la pension-, mais aussi parce que ce sport est basé sur un principe simple : utiliser la force de l'adversaire pour se défendre. Les prises y sont très techniques et réfléchies, lesquelles requierent des heures et des heures d'entrainement. La femme en face de Maiya arborait désormais une posture plus agressive, le genre d'allure qui voulait dire : “On se bat ?”. L'agent jeta un simple regard à la femme avant de retourner voir son compagnon de jeu. Il gisait là, au milieu de son propre sang, et Maiya eut un haut le coeur : comment pouvait-elle désormais être capable de faire une telle chose à un homme ? Certes l'homme était fou, mais il restait humain, et personne n'avait le droit de subir un tel sort. Mais après tout, la jeune fille s'en fichait plus ou moins, ce mec n'avait certainement pas de famille, pas d'ami. Une honte pour l'humanité, et un poids pour la société. Elle sortit de son sac un petite bouteille d'eau et lui en laissa délicatement couler sur le visage, afin de le rincer. Elle le fit ensuite boire, histoire qu'il s'hydrate un petit peu et le releva, afin de l'adosser au mur. Elle ferma ses yeux à l'aide de ses deux doigts délicats et le regarda une dernière fois. Horrible, il était vraiment horrible. Mais Maiya n'était pas un monstre, et elle avait encore besoin de lui alors elle l'avait dorloté, quelques secondes durant, afin de pouvoir “s'en resservir” par la suite. Oui, elle considérait littéralement cet homme comme un animal. Voir pire, comme un jouet. Mais alors un très mauvais jouet, le jouet qu'on casse, le jouet que l'on aime pas forcément. Oui, un mauvais jouet.

    - Je ne suis pas un monstre en fait, je suis même plutôt gentille : je viens de sauver la vie à cet homme .. Certes pour lui retirer après, mais ce n'est en fait d'un détail.


L'agent N700 s'anvança vers la personne qui lui tenait compagnie depuis quelques temps déjà, et dont elle ne connaissait toujours pas le nom. À vrai dire, son nom interessait peu Maiya, la seule question qui lui trottait alors dans la tête était “mais qu'est ce qu'elle me veut, au final ?”. La jeune fille était arrivée à la conclusion que cette femme essayait simplement de se la jouer défenseur des causes perdues, le genre de personnes qui s'interesse à la vie de tout ceux dont personne n'a rien à faire et surtout qu'elle se sentait comme nécessaire à leur survie, qu'elle avait besoin de leur porter secours. Comment peut-on se lever un jour et se dire : Aujourd'hui j'aiderais ceux qui en ont besoin, même si ils sont fous, puants ou qu'ils ne parlent même pas ma langue ? Il faut un grain de folie.. Et pas qu'un grain. Maiya se demandait même si son interlocutrice avait une vie.. Si elle avait des amis, des habitudes, des connaissances même. Si elle avait quelqu'un. Certainement pas. Ou alors elle serait déjà partie depuis longtemps. Maiya s'avança encore plus près d'elle, elle fit voler une de ses mèches de cheveux en soufflant un lègére brise en sa direction et regarda la femme dans le plus profond de ses yeux. Avant de partir, en direction de la rue.

    - Je reviendrais jouer plus tard, j'espère ne pas trop te manquer !


Fit-elle accompagné d'un petit signe de main.
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MessageSujet: Re: « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE « Un restaurant pas comme les autres ~ LIBRE  Icon_minitimeMar 28 Juin - 20:12

<< Oh, tu me plait toi ! À vrai dire, je n'ai jamais eut à faire à quelqu'un comme toi. D'habitude, on me supplie et on pleure. Toi, t'es différente. J'aime ce petit côté rebel qu'il y a en toi, on va bien s'amuser, tous ensembles ..[/list]
- J'espère bien ! Pour une fois que je peux me dégourdir les jambes, je vais pas passer à côté de ça ! >>

Pour toute réponse, Sheilah eut à peine un regard. Suite à cela, la femme sortit une bouteille d'eau pour asperger le fou avant de le faire boire... mais qu'est ce qu'elle foutait ? D'abord elle le tabassait et le rabaissait et maintenant elle l'aidait ?... enfin, qu'importe. Au final, cette femme n'était qu'un conteneur de vie destinée à alimenter Sheilah, ce qu'elle faisait importait peu.

<< Je ne suis pas un monstre en fait, je suis même plutôt gentille : je viens de sauver la vie à cet homme .. Certes pour lui retirer après, mais ce n'est en fait d'un détail.
- Non, en effet, vous n'êtes pas un monstre. Vous n'avez vraiment pas la mentalité pour ça. Si vous deviez être un monstre, ça ne serait rien de plus qu'un animal de compagnie d'un diablotin. >>

La femme s'avança vers Sheilah. Allait-elle la frapper ? Non, même pas, elle ne faisait que la regarder dans les yeux, souffler sur une mèche et faire demi-tour pour partir.

<< Je reviendrais jouer plus tard, j'espère ne pas trop te manquer !
- Oh, ne t'en fais pas, tu n'auras pas le temps de me manquer. >>

Sheilah ramassa un caillou qui trainait par terre et visa un point précis de la nuque de la femme. Avec la puissance et la précision adaptée, elle pourrait toucher un point de pression et plonger la fille dans un coma temporaire. Après ça, elle n'aura qu'à la trainer jusque chez Heine et lui dérober un peu de sa vie. Le gros lard importait peu... et puis, sa vie aurait sans doute le goût d'excrément, vu son hygiène et son apparence. Non, cette femme devait avoir une vie délicieuse, raffinée...

Mais le fait est qu'elle jouait sur la provocation. Si le projectile ratait sa cible, nul doute qu'elle allait contre-attaquer... ou alors elle n'était qu'une grande gueule et allait prendre ses jambes à son cou. Quoi qu'il en soit, Sheilah était prête à se défendre.
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