Who are you? [PV Ombrage]

- …. celui qui est mort à cause des Rebels. Qu'est-ce que t'attends je suis déjà près.

Le soleil se couchait déjà. Qu’avait donc fait Chase de toute la journée ? Tout ce qui était habituel, se réveiller, manger, aller au QG et chercher des cibles. Aujourd’hui certains Hunters « fêtaient » la mort d’un de leur camarade, un dénommé Kyo Asagawa. Franchement lorsque les deux hommes partirent aucun autre ne les suivait soit pour raison de rendez-vous, soit par flemmardise ou encore parce qu’il n’aimait pas ce Kyo. Chase ne le connaissait pas particulièrement, il ne faisait rien de ces journées quotidiennes et en avait plus qu’assez. Aujourd’hui il se faisait donc mener par Leon, les deux amis… rivaux se promenaient un long moment. Leon s’était en réalité perdu et connaissant Chase, cela ne l’avait en aucun cas enchanté. Le garçon à la taille exceptionnel n’aimait perdre de temps qui plus est l’étoile rouge mélangé à une couleur orange et jaune commençait à bien descendre. Ce fut après avoir demander le chemin qu’ils purent rentrer dans le cimetière. Cherchant un par un les tombes ils tombèrent sur… Une jeune fille, presque comme un fantôme.

- Fiouu, excuse moi pourrais-tu te pousser un peu ? J’aimerai voir ce qu’il y a d’écrit sur cette tombe.

Elle ne broncha pas. Se moquait d’elle des deux Hunters ? Leon reconnu à peu près l’identité de la fille. Il pensait que c’était…. Heu… Ho hé bien il avait oublié mais il n’en restait pas moins qu’elle ne bougea pas. Chase serra son poing et lorsque Leon sentit un frisson il poussa un peu la demoiselle le plus tendrement possible et même après deux trois pas, elle lui renvoya cette main. Elle fronçait les sourcils et n’avait rien de très sympathique. Chase quant à lui en avait plus qu’assez et s’approchait de la jeune fille. De plus en plus et il voyait bien qu’elle était minuscule pour lui.

- Dégage où tu verras mon poing.

Intimidation, peur, frustration, colère et haine représentaient Chase. Elle aurait certainement peur de lui. Après tout qui ne le connaissait pas dans le quartier des Hunter. Ce gars robuste qui s’était forgé une réputation horrible.

Triste jour. Le ciel pleurait, parait de mille et une couleurs. Même ce douloureux paysage ne lui soulageait pas le cœur. Oh, elle n’était pas triste, non. Pourquoi l’aurait-elle était? Oui, elle n’avait aucune raison. A part peut-être qu’aujourd’hui, était le jour où sa mère était morte. Ce n’est pas comme si Ombrage était pennée, bien au contraire. Le jour où sa mère décédait avait été un comme une délivrance. Cependant, elle avait tout de même des principes. C’est ainsi qu’après être allée chasser un petit Rebel de rien du tout, elle se dirigea vers le cimetière, un bouquet de quelques piteuses fleurs se balançant au bout de ses mains, un jolie ruban rouge les retenant. D’un pas désinvolte, elle s’y retrouva et chercha la tombe, énumérant les noms. Au bout d’une dizaine de minutes, elle tomba sur celle de sa mère et se posta devant.

-Salut. Dit-elle dans un murmure, surprise elle même du chagrin se dégageant de sa voix si froide d’habitude.

Elle se baissa et déposa les fleures sur la vielle tombe, salie par le temps et peut-être aussi par l’oublie. Car Ombrage évitais le plus possible de penser au membres de sa famille. Les souvenirs douloureux et elle ne font pas bon ménage. Elle se releva et continua d’observer, sans que rien ne se passe. On parlais souvent de rencontre psychique et autres conneries dans ce genre mais là… Rien. Pas un bruit, pas une leur d’espoir. Et le soleil qui commençait à se coucher. Combien de temps était-elle restais débous, à regarder la sépulture où reposer sa défunte mère. Ses yeux la piquaient, comme si une chose s’en écouler. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas était dans une tel position de faiblesse. Totalement absorbé dans ses pensées, le monde extérieur semblait n’être plus qu’une brume épaisse. Elle sentie quelque chose lui effleurer l’épaule et sans réellement réfléchir, elle lança le poing. Ce geste insensé la fit revenir brusquement à la réalité.

Crépuscule. Mère. Tombe.

Elle reprit ses esprits. Elle avait attaqué un inconnu. Elle releva les yeux, les sourcils froncés, comme venant de se réveiller d’un long sommeil. Deux hommes, lui rappelant vaguement quelques choses l‘observé. Lui parlait-elle? Ses oreilles bourdonnés affreusement. Elle recula de quelques pas, s’essuyant les yeux par la même occasion. Elle avait pleurer, la bonne affaire. Enfin, le son parvînt à ses oreilles.

- Dégage où tu verras mon poing.

Elle ne prît tout d’abord pas la peine de répondre. Elle l’avait agressé sans raison apparente après tout. Il paraissait plutôt agressif tout de même. L’autre homme l’observé, apparemment apeuré. Était-il si terrible que ça? Comprenant enfin les dires de l’homme, elle l’ignora, ne jugeant pas cela digne d’intérêt et se frotta le tête. Ah, elle se rappelait où elle l’es avait vu. Au QG des hunters ! C’était eux aussi des Hunters. Intéressant, elle n’en croisait pas souvent. Elle souriait un peu, pas vraiment de joie mais plutôt de malice. Le plus grand des deux hommes, celui qui venait de lui adressait gentiment la parole, s’approchais de plus en plus d’elle. Il semblais vouloir lui faire peur. A cette idée, la jeune fille pouffa un peu. Il l’amusait plus qu’autre chose.

-Oh, veuillez m’excuser, je vous ai confondu avec un ennemie quelconque. Vous paraissait si hostile.

Chase voyait bien qu'elle souriait. Qu'elle voulait rire et plus que tout qu'il l'amusait. Il n'aimait pas que l'on s'accroche à lui. son cœur est dur et personne ne peut la traverser (en excluant ceux qu'ils connaissaient depuis un bien long moment). Colère colère ne l'embroche pas, ne le transperce pas et surtout ne le pousse pas de cette falaise. Une limite entre toi et lui. Un vide pour qu'il se ramène de ton côté, il fallait juste qu'il saute. Malheureusement il lui fallait toujours quelqu'un pour le surveiller. Leon était là par moment. et cet fin d'après-midi s'annonçait plus qu'énervante pour Chase.

-Oh, veuillez m’excuser, je vous ai confondu avec un ennemie quelconque. Vous paraissait si hostile..

Ho oui, parfois on le confond avec un Rebel enfin, censé être un Rebel. La police ne peut rien puisqu'il fait parti du même système. Tandis que les autres... ils pensent vraiment que c'est un Rebels mais personne ne sait dans quel clan, certains disent qu'il s'était crée son propre groupe. Enfin bon autant brouiller les pistes pour dégainer les poings, fracasser la tête des idiots et détruire petit à petit ses ennemis.

- Je ne vois pas de quoi tu parles. Je ne suis l'allié de personne.

Leon rigola mais se prit un regard de fureur par son rival. Puis il siffla et lui disait d'avancer puisque ce n'était pas la tombe de Kyo. Chase fit donc à contre-cœur ce que disait Leon. Ce soir l'homme rempli de rage s'était restreint. Ce soir l'homme gardant des cicatrices sur son physique ne voulait pas déclencher de bagarre. Ce soir pourtant des Rebels attendaient devant une pierre. Une pierre un peu cassé et souillé par ce qu'ils avaient fait comme uriner dessus. Une pierre nommée Kyo Asagawa. Quel joie pour Chase de les réduire en miette. Mais cette tête de mule de Leon fonça sans hésitation vers les cinq membres. Lui avait des émotions différentes, lui frappait pour une bonne cause et n'était pas égoïste. Ce gentil garçon fut blessée par un coup de batte pendant qu'on le distrayait. et devinez quoi, cela ne plaisait point à Chase. Il marchait si sereinement pendant que son coéquipier se faisait presque écraser. Force surhumaine activé, attaque près à être enclenché, coup du pied droit sur le cou d'un adversaire qui s'approchait dangereusement et cette fille qui venait vers eux....

-Je ne vois pas de quoi tu parle. Je ne suis l’allié de personne.

Sur ces mots, l’ami du grand gaillard partie d’un petit rire, très vite interrompu par un simple regard de celui-ci. Un regard qui voulait tout dire. Puis, les deux hommes continuèrent leurs chemins, sans plus prêter attention à la jeune fille. Cependant, c’était surement une dès première fois qu’Ombrage rencontrée d’autres Hunters et daignait leurs parler. Elle n’allait pas les lâcher aussi facilement, ah ça non ! D’un pas plein de volonté, elle se mit à les suivre, bien décidée à les ennuyer jusqu'à la fin. Ils semblaient se diriger vers la tombe d’un certain « Kyo Asagawa ». Inconnu au bataillon, ce nom ne lui disait rien. Devant cette vielle sépulture, était déjà présente cinq personnes.

Pas des forces de l’ordre à première vue. Son pressentiment se transforma en conviction lorsqu’elle vu le plus petit des deux hommes s’élançait vers le groupe. Malheureusement pour lui, il se fit rapidement éjecter d’un coup de batte. Sa n’eut pas l’air de plaire au garçon à l’air patibulaire, qui s’avança, menacent, et abattis un coup incroyablement puissant sur la nuque d’un des adversaires. Méchamment touché, celui-ci s’écroula sur le sol. Amusée par la petit bagarre se préparant, Ombrage s’autorisa à y participer.

Elle arrêta un coup de batte à main nue que se préparait un ennemie à assener au grand homme. Durcissant son sang directement dans son corps, elle tordit facilement la batte en deux puis poussa allègrement le géant, un sourire accroché aux lèvres. Elle sauta aisément par-dessus un des ennemis qui, désorienté, leva la tête vers le ciel, cherchant l’anomalie. Pendant ce temps, la jeune fille atterrissait déjà derrière lui, et lançait la jambe. L’homme s’écrasa à terre, sans comprendre ce qui lui arrivait, et profitant de ce moment de faiblesse, Ombrage envoya un coup de poing à lui en décrocher la tête. Passant à un autre ennemie, elle sorti tranquillement son poignard pendant qu’elle l’hébétée d’un coup de pied rotatif. Presque assommé par celui-ci, Ombrage put tranquillement lui trancher la gorge. Enfin, lorsqu’elle eut fini ceci, elle releva la tête prête à se défendre mais ne tomba que sur le géant. Elle lui sourit malicieusement, comme un enfant venant de faire une bêtise.

-Excuser-moi, je n’ai pas pût m’en empêcher.

Elle se baissa doucement, essuya son couteau sur le t-shirt d’un des hommes à terre, puis le rangea dans son fourreau et reporta son attention sur le jeune homme qui la fixait toujours.

-J'espère que vous ne m'en tiendrais pas rigueur.

La jeune fille les avaient aidé? Elle s'amusait juste à prendre les proies de Chase oui! Elle lui faisait sa courtoise, le hunter en connaissait beaucoup de cette soit disante bourgeoiserie. Ses "supérieurs" essaient eux aussi d'utiliser ce langage pour la politesse. Dans le monde du travaille il fallait bien s'adresser à son patron et patati patata. Tous les faillots qui n'assument pas de parler à leur manière, des lèches bottes qu'il a toujours hais. Le garçon aux multiples cicatrices n'avait pas encore demander son nom mais l'égoïste qu'il était n'en avait rien à faire de l'identité de son interlocuteur.

-Excuser-moi, je n’ai pas pût m’en empêcher.

Après les avoir tuer elle s'excuse. Pourquoi ne le fait-elle pas aux membres de leur famille. Chase ne s'en occupait plus de toute façon, rien de bon ne lui amènera de s'inquiéter. Mais cette demoiselle à force de la regarder, cette petite à force de la fixer, tout chez elle énervait le porteur d'un horrible pêché. Elle; les bandits, les habitants d'ici, tous dans ce monde le mettaient hors de lui. Si elle pensait qu'il ne s'en prendrait pas à elle, alors laissez tomber cette hypothèse. Il élança son pied droit vers la jeune fille. L'innocente prit par surprise recula un peu essouffler et mit ses bras sur son ventre. Elle souffrait. Elle prenait juste notre homme pour un idiot. Leon ne remarqua pas que le coup de Chase avait été évité de justesse. Cela le rendait malade, les yeux grands ouverts, les dents bien serrées tout comme son poing.

- Je n'ai pas besoin de ton aide, fourmi indisciplinée.

Une drôle de phrase sortit de sa bouche, une phrase sans sens pour la nouvelle victime de la "colère". Pensait-elle déjà à fuir? Pensait-elle à se réconcilier avec lui? Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qui pourrait retenir la colère? Y a t-il un sentiment plus fort que cela? Pour vous dire qu'il n'en avait rien à foutre de votre bordel, toutes ces questions dans la poubelle, place à la destruction.

Décidément, le grand costaud ne semblait pas de bonne humeur. C’est lorsqu’il élança son pied qu’Ombrage le compris. Bien évidement, elle n’avait pas relâchée sa garde et put l’éviter de très peu, reculant tout de même, une main sur le ventre. Elle décida de jouer le jeu, et de faire semblant de souffrir, se retenant de rire. Malheureusement pour elle, ou peut être pour lui, l’autre hunter n’avait pas l’air de se calmer. Il lâcha quelques mots, vaguement dégouté. Des mots qui eurent pour effet de la faire rire une nouvelle fois.

-Je n’ai pas besoin de ton aide, fourmi indisciplinée.

-Vous vous trompez. Je n’ai jamais souhaitée vous aider. Vous pourriez vous faire éventrer sous mes yeux que je ne bougerai pas la petit doigt. De toute façon c’est la même chose pour vous, je me trompe? En faite, je cherche juste à m’amuser.

Elle ponctua sa phrase d’un léger gloussement et hocha doucement la tête, comme pour confirmer ses dires. Enfin, elle releva les yeux vers lui, plongeant son regard dans le sien brulant d’indignation. Il l'avait attaqué après tout, et si elle se laissait faire, il l'a prendrait pour une faible. Mais d'un autre coté, si elle l'attaquait à son tour et le tuait, elle aurait également de sérieux problèmes. Et puis elle devrait éliminer les témoins. Deux hunters en une journée, c'est un peu trop. Cruel dilemme.

-Tu m'a l'air bien enragé.

En effet, les sourcils froncées, les dents dehors, menacent, il n'avais l'air guère heureux. Peut-être parce que Ombrage lui avait piqué ses proies? Quel drôle d'attitude. Tous chez lui rappelait une bête sauvage.

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